Le tourisme est le fait de voyager pour le loisir. Il consiste à parcourir des villes et régions connues ou inconnues afin de faire des découvertes et pour se détendre. Pendant leur déplacement, les touristes ont besoin des services des hôtels, des restaurants, des transports, des loisirs, etc. Cette activité cause des conséquences sur l’environnement.
Plan de l'article
- La dégradation du patrimoine culturel
- Les pollutions environnementales comme conséquence du tourisme
- La montée du prix de l’immobilier et la chute du commerce local
- La surconsommation des ressources naturelles liée au tourisme
- Les solutions durables pour un tourisme responsable et respectueux de l’environnement
- Les conséquences du tourisme de masse sur la qualité de vie des habitants locaux
- Les initiatives écologiques mises en place par certaines destinations touristiques pour préserver l’environnement
La dégradation du patrimoine culturel
À cause du tourisme, certains pays ou villes sont de plus en plus visités. C’est le cas par exemple de Venise qui recevait chaque année environ 30 millions de touristes. Ce nombre est plus élevé que le nombre d’habitants que comptait cette ville.
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Ce problème constituait un phénomène qui mettait chaque année en péril la lagune située dans la ville. En réalité, les touristes organisaient trop de croisières sur cette lagune. Ce qui fragilisait de façon considérable les fondations de Venise. Il s’agissait d’une sérieuse menace pour la ville.
Pour cette raison, à partir de 2019, l’UNESCO avait pris des mesures pouvant réduire le nombre de croisière dans cette ville. En dehors de Venise, la cité de Dubrovnik a reçu aussi une alerte concernant le nombre élevé de touristes qui viennent chaque année.
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Si les touristes continuaient à se rendre en Croatie de cette manière, la citadelle perdrait son authenticité. Pour y remédier, le nombre de visiteurs a été réduit à huit mille par jour. Un compteur est installé à l’entrée de la ville pour vérifier cela.
D’autres villes, à l’instar de Barcelone, ont dû prendre la même précaution afin de préserver leur patrimoine.
Les pollutions environnementales comme conséquence du tourisme
Lorsque les villes sont de plus en plus visitées chaque année par un très grand nombre de touristes, il y a un nombre élevé de déplacements dans ces localités. Les voitures émettent de plus en plus de déchets qui polluent l’environnement. Cela engendre de façon directe des maladies liées à la respiration.
L’affluence dans les rues cause un problème de déplacement. Ce qui retarde les habitants de la ville dans leurs différentes activités journalières. Lorsque la situation dure de nombreux jours, un décalage peut s’observer sur plusieurs plans. En dehors de ce problème, trop de bruits résident dans les villes. C’est un phénomène qui sème au sein de la population un manque d’assurance.
La montée du prix de l’immobilier et la chute du commerce local
Avec l’arrivée des touristes, il y a un problème de manque de place dans les hôtels. Les propriétaires profitent alors de la situation pour augmenter les loyers. Plusieurs habitations sont changées à l’occasion en des hébergements touristiques. La conséquence de cet acte est le départ des habitants qui se trouvent dans l’obligation de vider certains quartiers.
Sur le plan commercial, les touristes s’attachent un peu trop à l’achat des articles de souvenirs. Les commerçants locaux connaissent donc une baisse de leur chiffre d’affaires.
La surconsommation des ressources naturelles liée au tourisme
Le tourisme, en tant qu’activité économique, peut aussi être une source importante de gaspillage des ressources naturelles. Les touristes ont besoin d’hébergements confortables, d’aliments variés et savoureux ainsi que de divertissements attrayants. Tout cela nécessite une quantité énorme de matières premières telles que l’eau, le bois et les métaux. Selon les estimations actuelles, le secteur du tourisme est responsable directement ou indirectement de 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
La surconsommation des ressources naturelles liée au tourisme se fait souvent aux dépens des communautés locales et autochtones qui vivent autour des destinations touristiques populaires. Dans bien des cas, ces populations sont privées des ressources dont elles dépendent traditionnellement pour leur survie • notamment la nourriture et l’eau potable • par manque d’accès ou parce que celles-ci doivent être vendues aux visiteurs pour répondre aux demandes toujours croissantes.
Pour limiter cette situation préjudiciable à l’environnement, des mesures doivent être prises afin de promouvoir un tourisme plus durable avec l’utilisation rationnelle des ressources disponibles sans compromettre les besoins futurs ni altérer la qualité environnementale et culturelle indispensable au développement socio-économique dans chaque lieu visité par les touristes. En particulier, il serait nécessaire de mettre en place une stratégie mondiale visant à réduire progressivement le nombre excessif de voyageurs tout en offrant un séjour qualitatif tenant compte aussi bien du souci écologique que des réalités sociales et économiques du pays d’accueil.
Les solutions durables pour un tourisme responsable et respectueux de l’environnement
Face aux enjeux environnementaux liés au tourisme, de nombreuses solutions durables et respectueuses de l’environnement ont été proposées. Parmi celles-ci, on trouve la promotion d’un tourisme éco-responsable, qui vise à minimiser les impacts négatifs du tourisme sur l’environnement tout en maximisant les avantages socio-économiques pour les communautés locales.
Le tourisme éco-responsable implique un certain nombre de pratiques telles que le recyclage des déchets et la réduction des gaspillages alimentaires, ainsi que l’utilisation d’équipements économes en énergie. Les entreprises touristiques doivent aussi encourager leurs visiteurs à adopter des comportements responsables lorsqu’ils voyagent • par exemple, leur demander de ne pas utiliser trop d’eau ou d’éviter les emballages plastiques jetables.
Un autre aspect important du tourisme responsable est la promotion du commerce local et durable. Cela peut se faire notamment par le développement de circuits touristiques qui intègrent des activités économiquement viables pour les populations locales (par exemple, des visites chez des producteurs locaux). Les voyageurs peuvent aussi être encouragés à acheter davantage auprès de boutiques locales plutôt que dans les grandes chaînes internationales.
Vous devez fournir des données fiables et une approche scientifique pour évaluer les impacts environnementaux réels du tourisme, mettre en place un système de contrôle efficace et communiquer aux parties prenantes concernées (voyageurs, populations locales, entreprises touristiques) l’urgence d’un développement plus responsable.
Les conséquences du tourisme de masse sur la qualité de vie des habitants locaux
Malgré ces solutions durables, le tourisme de masse peut avoir de graves conséquences sur la qualité de vie des populations locales. L’afflux massif de touristes entraîne souvent une hausse des prix, ce qui peut rendre les logements et les denrées alimentaires inaccessibles pour les habitants locaux. Les embouteillages peuvent aussi affecter directement la santé mentale et physique des résidents locaux. Il faut aussi prendre en compte les populations autochtones. Des consultations publiques doivent être organisées pour écouter les revendications et suggestions de la population locale, afin d’élaborer ensemble une stratégie touristique plus équitable, durable et respectueuse des besoins économiques, sociaux et environnementaux locaux.
Les initiatives écologiques mises en place par certaines destinations touristiques pour préserver l’environnement
Afin de réduire l’impact environnemental du tourisme, certaines destinations touristiques ont mis en place des initiatives écologiques.
En Europe, par exemple, la ville d’Amsterdam a lancé une campagne appelée ‘Clean Amsterdam Together’ pour inciter les habitants et les touristes à nettoyer les rues et les canaux. La ville met aussi en place des programmes de récupération des déchets et encourage le recours aux transports publics ou au vélo plutôt qu’à la voiture personnelle.
Plusieurs hôtels éco-responsables ont aussi vu le jour dans différentes parties du monde. Le Soneva Fushi Resort aux Maldives, par exemple, est entièrement alimenté par l’énergie solaire et dispose d’un système sophistiqué de traitement des eaux usées qui permet de réutiliser cette dernière pour arroser les jardins tropicaux luxuriants. La nourriture servie dans cet hôtel provient uniquement de producteurs locaux.
Certaines villes comme Vancouver au Canada encouragent aussi leurs citoyens à utiliser davantage le transport en commun grâce à un système innovant baptisé Compass Card. Ce dispositif permet aux passagers d’utiliser tous types de transports (bus, train…) avec une seule carte rechargeable.
En Afrique du Sud, le parc national Kruger utilise lui aussi l’énergie verte pour ses installations ainsi que son réseau électrique principal. Les autorités ont aussi mis en place un programme afin d’aider les populations locales vivant autour du parc à créer leurs propres entreprises tout en respectant leur culture locale.
Ces pratiques sont encore loin d’être généralisées et il reste encore beaucoup de chemin à faire avant que toutes les destinations touristiques ne prennent conscience de leur impact environnemental et ne commencent à le réduire. Le tourisme est une industrie en constante évolution, et il est capital de continuer à sensibiliser les voyageurs aux pratiques durables et respectueuses de l’environnement lorsqu’ils choisissent leurs destinations de vacances.